La BCEE affiche un résultat net de 198,2 millions d'euros au 31 décembre 2012, soit un accroissement de 6,1% par rapport à l'exercice précédent. L’ensemble des activités de la Banque a contribué à cette création de valeur.
La marge d'intérêt nette est en augmentation de 6,0% grâce au dynamisme des activités de crédits et à la politique prudente de gestion de la Banque ayant permis de limiter les implications négatives liées à la baisse des taux d’intérêt. Le résultat sur commissions présente une hausse de 4,7% liée au développement soutenu des activités bancaires.
Les produits de valeurs mobilières à revenu variable ont augmenté de 19,3%, principalement en raison de la perception d’un dividende exceptionnel de la part des sociétés d’assurances ‘La Luxembourgeoise’.
Grâce à une politique rigoureuse de suivi des coûts, la Banque a pu limiter la croissance de ses frais généraux totaux à 2,8%. D’importants projets de réingénierie et d'automatisation des processus contribuent à améliorer constamment la productivité. Ces éléments ont permis d'atténuer l'effet de la croissance structurelle des frais de personnel tout en préservant la qualité du service rendu.
Malgré la dégradation du contexte économique général, les corrections de valeur nettes pour risques de crédit que la Banque a dû acter ne s’élèvent qu’à 25,9 millions d’euros en 2012. Fidèle à sa politique de gestion prudente, la Banque a en plus constitué une provision forfaitaire à hauteur de 45,0 millions d’euros qui permet à la BCEE de se prémunir contre d’éventuelles pertes financières futures liées aux incertitudes économiques.
Sur le plan réglementaire, et grâce à sa base de fonds propres stables et sa position de liquidité confortable, la BCEE saura répondre aux exigences futures des régulateurs.
Dans le contexte particulier décrit ci-dessus, la Banque va suivre de près le développement des indicateurs économiques ainsi que la situation sur les marchés financiers et continuera à prendre les mesures qui s’imposent pour réagir aux évolutions en assumant pleinement son rôle d’acteur responsable au service de ses clients et de l’économie du pays, conformément aux missions lui confiées par la loi du 24 mars 1989.
Le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale européenne, à son plus bas niveau historique depuis le 5 juillet 2012, n’a pas réussi à exercer l’effet de levier souhaité sur l’économie de la zone euro, qui est restée en récession au quatrième trimestre 2012 et peine à se relever au début de l’exercice 2013. Ceci laisse croire au maintien des taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas et se traduira par un impact négatif sur l’évolution de la marge d’intérêt de la BCEE au courant de l’exercice 2013.
En 2012, la BCEE a engagé 54 nouveaux collaborateurs.
Chiffres clés au 31 décembre 2012
(Source: BCEE)